Historique - Érudit

1996-1997

Création par les Presses de l’Université de Montréal (PUM) d’une « Direction des publications électroniques », prédécesseur d’Érudit et dont les activités portent principalement sur la transition des revues savantes vers le numérique. Avec l’appui d’une agence gouvernementale du Québec, un projet pilote d’édition numérique est mis en place, et cinq premières revues savantes sont produites en SGML.

1998

Lancement de la première version de la plateforme Érudit.

1999

Numérisation des premières collections rétrospectives avec les fonds des revues Meta et Sociologie et sociétés.

2000

Mise en place du Groupe interuniversitaire pour l’édition numérique (GIEN) afin de piloter Érudit, en réponse à la demande de la communauté universitaire canadienne pour une structure offrant des services d’édition numérique. Il est composé de la Direction des technologies de l’information et de la communication de l’Université de Montréal, du Réseau d’informations scientifiques du Québec (RISQ), des Presses de l’Université de Montréal, des Presses de l’Université Laval, de la Direction de la diffusion du Service de la recherche et de la création de l’Université du Québec à Montréal et de la Bibliothèque de l’Université Laval. Ce groupe sera à l’origine de la création du consortium Érudit en 2004.

2001

Dévoilement de la deuxième version de la plateforme Érudit, composée de quatre zones de documents de recherche en sciences humaines et sociales (Revues, Livres, Prépublications, et Thèses). Érudit diffuse alors près de 6 000 documents, tous en accès libre.

2004

Création du consortium Érudit, sous la forme d’une société en nom collectif, dont les partenaires sont l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal.

2006

Début des activités de commercialisation des revues savantes par Érudit avec l’instauration d’une barrière mobile (accès par abonnement aux numéros de revues publiés au cours des deux dernières années et libre accès au reste de la collection) et début d’un service de gestion des abonnements. Érudit diffuse alors environ 15 000 articles.

2010

Lancement de la troisième version de la plateforme avec des services à valeur ajoutée : fonctionnalités de recherche avancée, plateforme trilingue, export de notices, etc.

2010

Lancement d’un projet de numérisation rétrospective des revues culturelles membres de la Société de développement des périodiques culturels québécois (SODEP). 250 000 pages sont numérisées et plus de 60 000 articles sont mis en ligne grâce à une subvention accordée à la SODEP par Patrimoine canadien.

2013

Consolidation de la zone Thèses avec la signature d’une entente avec quatre universités canadiennes : UQAM, UQAT, UQTR, UQAC. Grâce à ce projet, ce sont plus de 55 000 thèses et mémoires qui sont référencés sur la plateforme cette année-là.

2015

Mise en place du Partenariat pour libre accès entre 107 revues canadiennes et 53 bibliothèques universitaires, en collaboration avec le RCDR.

2016

Création de la Cyberinfrastructure ouverte pour les sciences humaines et sociales (CO.SHS). Financée par la Fondation canadienne pour l’innovation et dirigée par le professeur Vincent Larivière (Université de Montréal), CO.SHS a pour objectif de déployer une infrastructure numérique nationale de recherche dédiée à la production, à l’agrégation, ainsi qu’à l’enrichissement et à l’exploration automatisée de corpus essentiels à la recherche en sciences humaines et sociales.

2017

Lancement de la quatrième version de la plateforme Érudit, afin d’améliorer l’expérience de lecture, d’optimiser la diffusion et le référencement des documents, et de prévoir l’arrivée de nouveaux services. Plus de 150 000 articles sont disponibles alors depuis la plateforme.

2018

Lancement de Coalition Publica, une initiative d’Érudit et de PKP qui vise à rassembler des éditeurs de revues savantes canadiennes, des bibliothèques universitaires et des chercheurs et chercheuses.

Pour aller plus loin :

Beaudry, G., Boucher, M., Niemann, T. & Boismenu, G. (2009). Érudit : le numérique au service de l’édition en sciences humaines et sociales. Mémoires du livre / Studies in Book Culture, 1 (1). https://id.erudit.org/iderudit/038637ar

Boismenu, G. & Beaudry G. (2014), Du concept à l’outil : penser et instrumenter l’édition numérique de revues savantes, Les revues à l’ère numérique. https://www.erudit.org/fr/livres/hors-collection/partie-iii-les-revues-a-lere-numerique/000262li/

Cameron-Pesant, S. (2018). Usage et diffusion des revues savantes québécoises en sciences sociales et humaines : analyse des téléchargements de la plateforme Érudit. Recherches sociographiques, 59 (3), 365–384. https://doi.org/10.7202/1058719ar

Cameron-Pesant, S., Sainte-Marie, M., Jansen, Y. & Larivière, V. (2018). Criminologie à portée de clic : analyse de l’usage de la revue numérique. Criminologie, 51 (1), 111–142. https://doi.org/10.7202/1045310ar

Canal Savoir (2018) « La création de la plateforme Érudit », https://savoir.media/erudit/clip/la-creation-de-la-plateforme-erudit

Paquin, É. (2013). Les modèles économiques de l’accès libre : réflexions à partir de l’expérience d’Érudit. Documentation et bibliothèques, 59 (3), 155–160. https://doi.org/10.7202/1018845ar

Vanasse, A. (2010). Le projet « Érudit ». Lettres québécoises, (138), 3–3. https://id.erudit.org/iderudit/62355ac

Ward, M., & Lavoie, J. (2016). A library-publisher partnership for open access: building an innovative relationship between scholarly publishers and academic libraries. LIBER Quarterly, 25(4), 189–204. http://doi.org/10.18352/lq.10139